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Quand les puissants s'érigent sur des ruines, quand les vérités sont réduites au silence, il reste un souffle, un murmure, un chant. Le chant des cendres est une traversée poétique du chaos : chute des empires, mémoire calcinée, cris étouffés. Mais au coeur des décombres, une voix se dresse encore, fragile, mais lucide, humaine jusqu'à l'os. Jean Viel n'écrit pas pour penser, mais pour réveiller. Ses vers brûlent, dénoncent, appellent. Et si la poésie était ce qui reste quand tout s'effondre ? Jean Viel est un poète de l'ombre et du feu. Marqué par la maladie et les silences imposés, il écrit pour survivre, pour dire ce que le monde tait. Ses vers mêlent révolte et lucidité, tendresse et cendres. Après Tristitia et Orandi, Le chant des cendres poursuit sa quête d'une parole dressée. Chaque poème qu'il livre est une braise, fragile et brûlante, confiée au lecteur.

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