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Rouge comme le cri d'un monde à vif, comme la plaie encore ouverte de l'intime. À travers sa poésie incandescente, Dom Terrien arpente les territoires du corps, du désir, de la révolte, mais aussi de l'effondrement et du recommencement. Une escalade, une lutte, une mue. Puis vient Exil, murmure de l'âme excentrée, chant des origines perdues et de l'errance obstinée vers soi. C'est la voix d'une femme qui se relève, s'interroge, résiste. Une voix indocile, flamboyante, lucide, qui se cherche un ancrage dans un monde disloqué. Entre l'ombre et la lumière, la ruine et la renaissance, la poétesse lance un appel à dire, à sentir, à ne pas renoncer. « Je continue mon cinéma. Tout va bien. Je joue très bien à l'être humain. »

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