Les Aveux

John Wainwright


français | 12-11-2020 | 203 pages

9782355848131

Livre


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Brève description / annotation

Années 1980. Pharmacien respecté d'une petite ville anglaise, Herbert Grantley se présente un beau jour au commissariat pour confesser le meurtre de sa femme, morte un an plus tôt de causes réputées naturelles. Il déclare à l'inspecteur-chef Lyle l'avoir empoisonnée. Une version de l'histoire qui semble parfaite. Sauf que l'inspecteur-chef Lyle n'y croit pas. Mais si Grantley n'est pas coupable, pourquoi vient-il avouer ainsi ? C'est le début d'un long face-à-face entre les deux hommes. Un inspecteur et un suspect dans un bureau : John Wainwright reprend ici en l'inversant le dispositif qu'il avait adopté dans son roman À table ! (Gallimard, 1980), dont Claude Miller a tiré Garde à vue. C'est cette fois au suspect de prouver à l'inspecteur dubitatif qu'il est coupable. Entre Le Chat et Les Fantômes du chapelier, un roman plus simenonien que jamais.

Détails

Code EAN :9782355848131
Auteur(trice): 
Editeur :Sonatine
Traduit par : Laurence Romance
Date de publication :  12-11-2020
Format :Livre
Langue(s) : français
Hauteur :221 mm
Largeur :141 mm
Epaisseur :20 mm
Poids :322 gr
Stock :Disponible
Nombre de pages :203

Un écrivain virtuose !

Deux hommes s'affrontent dans un face à face étonnant. Le premier est pharmacien. Il confesse au second être l'assassin de sa femme, un an plus tôt. L'enquête avait conclu à une mort naturelle. Le second est inspecteur de police. Il écoute le pharmacien, mais ne le croit pas. " - Vous êtes ici pour confesser le meurtre de votre femme ? - Exact. - Il va falloir me convaincre." John Wainwright reprend dans Les aveux le dispositif qu'il avait adopté dans son roman dont Claude Miller à tiré le film Garde à vue (avec Ventura, Serrault et Marchand) en l'inversant. Cela donne un roman noir sans poursuite, sans coups de feu, sans action et pourtant passionnant et haletant de la première à la dernière page. Les aveux est un roman tout en subtilité d'un écrivain virtuose.


Par Pierre Cerfontaine