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Ce livre raconte le sacrifice d'un jeune français de 25 ans qui décida un jour de printemps 1991 de quitter sa ville natale de Vesoul, pour rejoindre le combat du peuple croate, pour sa liberté. Jean-Michel Nicolier mit jusqu'au martyre consenti, ses actes en accord avec ses idées. Il refusa de quitter Vukovar, comme l'y invitaient ses camarades de combat, quand tout était perdu. « Il était parti pour le meilleur et pour le pire », dira-t-il à deux journalistes qui le découvrirent par hasard dans les sous-sols de l'hôpital de Vukovar. Les miliciens serbes qui l'ont assassiné ne s'y sont pas trompés : il était un symbole, lui « le Français de Vukovar ». Mais il l'est encore plus mort que vivant. Car les Croates lui rendent depuis sa disparition le plus vibrant et le plus fidèle des hommages. Depuis le 20 novembre 1991, date de l'assassinat de Jean-Michel Nicolier par ses bourreaux, sa maman, Lyliane Fournier, et son frère Paul, tels deux Antigone, mènent, aidés de leurs amis, la quête pour retrouver son corps afin de donner à Jean-Michel, mais aussi aux disparus croates de Vukovar, et d'ailleurs, une digne sépulture. Ils ont chargé Me Ghislain Dubois, qui, lui aussi, a mis, en Croatie, sa peau au bout de ses idées, d'être leur conseil, de les accompagner dans ce combat.

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