La Sans-visage

Louise Mey-Lucia Calfapietra-Nicolo Giacomin


français | 10-06-2020 | 208 pages

9782211307031

Livre


15,50€

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Brève description / annotation

Elle a l'air cool, cette colo : le principe, c'est qu'on bouge deux jours, et qu'on se repose le troisième. Puis on recommence, pendant deux semaines. Clara était très motivée, elle a fait 228 heures de baby-sitting pour se l'offrir ! Seulement voilà : à peine arrivée, elle comprend qu'elle ne va pas se plaire ici. Trop de sport, trop d'abrutis, trop de... tout. Sans compter ces histoires avec Éléonore. Eléonore, elle n'était même pas descendue du train que trois filles de la colo l'avaient déjà prise en grippe. Comme ça. Pour rien. Une petite insulte par-ci, un petit coup par-là... Éléonore ne dit rien, personne ne dit rien. Au début, c'est bizarre ; très vite c'est normal. Allez, encore une insulte, encore un coup... Une nuit, Éléonore disparait. C'est normal, aussi ?

Détails

Code EAN :9782211307031
Auteur(trice): 
Editeur :Ecole Des Loisirs
Date de publication :  10-06-2020
Format :Livre
Langue(s) : français
Hauteur :218 mm
Largeur :148 mm
Epaisseur :17 mm
Poids :290 gr
Stock :Non disponible, L'éditeur indique ON (OP)
Nombre de pages :208
Collection :  Medium

Le témoin est-il coupable ?

Sur le thème du harcèlement, par l'originalité du point de vue adopté, le roman La Sans-Visage  est absolument incontournable.

Clara, la narratrice, n'est pas la victime mais le témoin, dès le début, d'une situation irrespectueuse qui s'installe et dégénère.

D'emblée, dans le train qui les amène en colo, Lila, une petite peste, souffle un surnom pour Eléonore : Babar. Eléonore n'a même pas d'embonpoint. Le mot est arrivé tout seul, comme une évidence. C'était facile. Les garçons ont embrayé. C'était insupportable mais personne n'a réagi, alors tout est devenu normal alors que tout cela est anormal.

Clara  voit, comprend, mais reste spectatrice. Coupable ?

Et si elle n'était qu'une adolescente inquiète de perdre l'amitié exclusive d'Aïssa qu'elle a accepté d'accompagner au camp ?

Et puis, une nuit, Eléonore disparaît : "Voilà. Eléonore avait disparu. Tout allait bien. Rien n'était normal. Tout était normal."

Et si ce roman pouvait éveiller les consciences des adolescents autant que des adultes pour ne pas détourner les yeux...


Par Béatrice Cerfontaine