Le Fils De L'ursari

Xavier-laurent Petit


français | 24-08-2016 | 272 pages

9782211230070

Livre


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Brève description / annotation

Quand on est le fils d'un montreur d'ours, d'un Ursari comme on dit chez les Roms, on sait qu'on ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Harcelés par la police, chassés par des habitants, Ciprian et sa famille ont fini par relâcher leur ours et sont partis se réfugier à Paris où, paraît-il, il y a du travail et plein d'argent à gagner. À peine arrivés dans le bidonville, chacun se découvre un nouveau métier. Daddu, le montreur d'ours, devient ferrailleur, M'man et Vera sont mendiantes professionnelles, Dimetriu, le grand frère, est «emprunteur» de portefeuilles et Ciprian son apprenti. Un soir, Ciprian ne ramène rien de sa «journée de travail». C'est qu'il a découvert le paradis, le jardin du Lusquenbour où il observe en cachette des joueurs de tchèquématte. Le garçon ne connaît rien aux échecs mais s'aperçoit vite qu'il est capable de rejouer chaque partie dans sa tête. C'est le début d'une nouvelle vie pour le fils de l'Ursari.Entre 12 & 16 ans.

Détails

Code EAN :9782211230070
Auteur(trice): 
Editeur :Ecole Des Loisirs
Date de publication :  24-08-2016
Format :Livre
Langue(s) : français
Hauteur :218 mm
Largeur :148 mm
Epaisseur :23 mm
Poids :373 gr
Stock :Disponible
Nombre de pages :272
Collection :  M+

Un formidable roman

Un Ursari, c'est un montreur d'ours. Et quand on exerce cette profession, là, quelque part dans les Balkans, on sait qu'on est aussi le fils du vent, qu'on ne reste jamais longtemps au même endroit, qu'on est la cible rêvée des nationalistes fanatiques, la proie idéale des marchands de chair humaine. Ciprian fait partie d'une famille d'Ursari. Poursuivie par tous, chassée par la police, en utilisant les "services" de passeurs véreux, les cinq membres de cette famille part à Paris où  chacun pourra travailler et contribuer ainsi au remboursement de la dette d'argent dûe aux passeurs. Un formidable roman qui met un visage, une âme, un être humain derrière l'horrible mot "migrant", mot inventé justement pour qu'on ne puisse pas mettre un visage, une âme, un être humain derrière-lui.


Par Béatrice Cerfontaine