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Comment interpréter la volatilité croissante des modes de vie ? Longtemps assigné à une identité unique et à des rôles sociaux rigides, l'individu postmoderne a embrassé le nomadisme. Par nécessité ou par désir, touristes, émigrés et exilés, explorateurs, vagabonds de tous âges prennent la route. À la stabilité familiale, professionnelle, nationale a succédé une fluidité généralisée. Pourtant, cette liberté nouvelle n'annule pas le besoin d'ancrage. Mondialisme et localisme coexistent. Le nomade contemporain, bien que sans cesse en mouvement, retrouve un territoire solide en s'agrégeant à sa ou ses « tribus ». C'est toute l'énigme de « l'enracinement dynamique » qu'analyse brillamment Michel Maffesoli, montrant comment le morcellement de nos sociétés postmodernes engendre de nouvelles formes de socialité. Une archéologie de l'imaginaire contemporain essentielle. Préface inédite de l'auteur

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