22,00€
Frais d’envoi: 9€ pour la Belgique, 18€ pour l’étranger
Faites-vous livrer ou récupérez votre commande en magasin
Brève description / annotation
Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour découvrir le monde. Sac au dos, elle traverse les États-Unis et se retrouve à Los Angeles, où elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, la voici à la table du célèbre cinéaste hollywoodien Billy Wilder, dont elle ne connaît absolument rien. Quelques mois plus tard, sur une île grecque transformée en plateau de cinéma, elle retrouve le réalisateur et devient son interprète le temps d'un fol été, sur le tournage de son avant-dernier film, Fedora. Tandis que la jeune femme s'enivre de cette nouvelle aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne. Conscient que sa gloire commence à se faner, rejeté par les studios américains et réalisant un film auquel peu de personnes croient vraiment, il entraîne Calista sur la piste de son passé, au coeur de ses souvenirs familiaux les plus sombres.Roman de formation touchant et portrait intime d'une des figures les plus emblématiques du cinéma, Billy Wilder et moi reconstitue avec une fascinante précision l'atmosphère d'une époque. Jonathan Coe raconte avec tendresse, humour et nostalgie les dernières années de carrière d'une icône, et nous offre une histoire irrésistible sur le temps qui passe, la célébrité, la famille et le poids du passé.
Détails
Code EAN : | 9782072923920 |
Editeur : | Gallimard |
Traduit par : | Marguerite Capelle |
Date de publication : | 08-04-2021 |
Format : | Livre |
Langue(s) : | français |
Hauteur : | 205 mm |
Largeur : | 140 mm |
Epaisseur : | 18 mm |
Poids : | 312 gr |
Stock : | Disponible |
Nombre de pages : | 296 |
Collection : | Du Monde Entier |
Hautement recommandé pour les cinéphiles
La jeune Calista se trouve associée au dernier projet notable de Billy Wilder, son film « Fedora ». Il s’agit bien sûr d’un prétexte pertinent pour suivre le réalisateur dans les méandres de son talent qui est loin d’être suranné. Ce livre montre aussi en filigrane une réflexion cinématographique sur une certaine fracture générationnelle entre les réalisateurs de l’époque de Wilder et ceux de la génération suivante qu'on appelle « Barbus » (Spielberg et Scorsese). Entre quelques anecdotes délicieuses que le lecteur grappillera (je retiens tout particulièrement celle sur Al Pacino), on suit l’histoire émouvante d’un artiste monumental qui prend conscience qu’il est arrivé à l’automne de sa carrière. Après lecture, on ira revoir quelques-uns de ses films avec un plaisir certain.